Historique.
Les premiers Comités d’Intérêts de quartier (C.I.Q) ont vu le jour à Marseille, vers la fin du XIX e siècle. Progressivement, ils se sont multipliés particulièrement dans le sud de la France. Le C.I.Q est une association de personnes, sous couvert de la loi de 1901, à but non lucratif et apolitique. Il se constitue en délimitant un territoire dont les résidents partagent les mêmes problèmes. Son objectif vise surtout la défense et l’amélioration de l’environnement.
A Aix en Provence, il existe plusieurs CIQ dont le Comité d’Intérêt de Quartier « Cœur de Ville » créé par les habitants et commerçants du centre ville. Son périmètre s’est récemment agrandi et inclut désormais la place de l’hôtel de ville, la place Richelme, les rues Vauvenargues , Méjanes, Fauchier, de la Glaçière, Maréchal Foch, Aude, rejoignant les rues Lieutaud, Cordeliers, Tanneurs, et Espariat.
L’association est ouverte à toute personne morale ou physique résidant ou ayant une activité dans le quartier.
Le CIQ est représentatif des habitants et des commerçants du quartier. Il compte actuellement une centaine de membres, a tenu 4 réunions publiques en 2003 et édité 3 bulletins d’information.
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Pourquoi se mobiliser ?
Il y a de la diversité dans « le cœur de ville », c’est ce qui en fait son intérêt et sa richesse :
Diversité de personnes, diversité de logements et diversité d’activités dont le point commun est d’être là, de vivre ou de séjourner en centre ville.
Mais comment concilier des intérêts divergents et parfois opposés pour la défense et l’amélioration de l’environnement ? C’est ce à quoi le C.I.Q s’emploie en favorisant le dialogue entre les différents acteurs (Elus, CIQ, responsables).
Les activités du CIQ :
Ce sont essentiellement :
– La relation avec les élus et les autorités pour la prise en compte des préoccupations de ses membres,
– L’organisation de réunions publiques sur les thèmes qui sont l’objet de ce livre blanc,
– La participation à l’animation du quartier,
– L’édition régulière d’un bulletin de quartier.
Le CIQ doit être l’interlocuteur privilégié et incontournable des élus et des représentants de l’Etat pour la vie et l’aménagement du quartier.
Un livre Blanc, Pourquoi ?
Il peut être sympathique et agréable d’habiter le cœur vivant de la ville mais l’agencement des rues, des logements, les incivilités, les autorisations accordées ou prises, les habitudes engendrent des problèmes spécifiques et exacerbent toutes les difficultés de la vie en commun. C’est bien de cela qu’il s’agit !
Ce livre blanc se propose de présenter les principales difficultés rencontrées par ceux qui vivent et (ou) travaillent dans ce quartier.
Le Livre Blanc s’inscrit dans cette démarche citoyenne collective visant à préserver notre patrimoine, à améliorer notre environnement et notre qualité de vie en mobilisant toutes les volontés et en faisant appel à la responsabilité de chacun.
Les préoccupations des membres du CIQ (le sondage)
Le CIQ a entrepris en juin 2003 un sondage auprès des habitants et commerçants du quartier, membres du CIQ, afin qu’ils donnent leur avis sur les problèmes que rencontre le quartier : on trouvera en annexe le questionnaire qui leur a été proposé et une synthèse de leurs réponses. Elles proviennent de ceux qui s’intéressent à la vie du quartier et au devenir de leur environnement
En fonction des résultats, six thèmes ont été retenus :
– Le bruit,
– La propreté et l’hygiène,
– L’occupation du domaine public,
– La circulation et le stationnement,
– Les atteintes au patrimoine,
– La sécurité.
La rédaction du Livre Blanc 2004.
Pour chacun d’entre eux, selon un format unique et facilement exploitable, l’objectif est de réaliser un état des lieux de notre quartier avec ce qui existe et ce qui fait problème. C’est l’analyse de ces nuisances qui constitue le cœur du livre blanc 2004.
L’analyse de la réglementation permettra ensuite de mieux cerner les droits et les devoirs de chacun afin de déboucher sur des propositions réalistes et constructives.
Fevrier 2009
– Etude sur l’autorisation d’occupation de l’espace public dont les resultats surprenants sont publies dans l’article Halte aux Incivites: Autorisation de Terrasses du 20 novembre 2009